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Il y avait pas mal de vent, le
mouillage était assez encombré, le yacht à moteur
qu'on voit mouillé à cul a enragué une ancre et
passé plusieur heures à essayer de se dégager sans
succès.
Dans la nuit à 0h27, la
marée est descendue (marnage 40 cm)
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et nous avons touché
lors d'une rafale. Levé à toute vitesse, nous avons décidé
de changer rapidement de mouillage.
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Moteur, barre Ok, on remonte
l'ancre sous la pluie et les rafales et on cherche un nouveau mouillage
50 mètres en avant pour se dégager de ce qu'on pense finallement
être des débris d'épave datant d'Ivan non signalée.
Mouillage réussi malgré les conditions et le peu de place.
En fait, non ! nous dérapons à toute vitesse - moteur
- on relève l'ancre qui s'enrague. En insistant, on remonte des
câbles acier, un grand bout qui risque de se prendre dans l'hélice
mais on ne peut stopper au risque de rentrer dans le catamaran derrière
nous.
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Le tout est noyé dans
une vase noire, malodorante polluée comme pas possible. Il y
a en plus de gros fils de pêche. Jackie se débrouille pour
éviter une collision le temps que je dégage ce merdier.
On commence à avoir froid et on est quasiment à poil.
Enfin je réussi à nettoyer l'ancre, jackie se repositionne
un peu plus loin, remouillage qui redérape (non, ce n'est pas
un gag) en remontant on s'aperçoit qu'une patte de l'ancre s'est
piquée dans une grosse coquille de lambi mort.
Ras le bol.
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Je prends
la barre et on dégage complètement de cette zone dont
le fond doit être couvert de débris divers.
Pluie et vent se sont calmés, les bateaux sont dans tous les
sens et on a du mal a imaginer le plan d'eau quand le vent va revenir
et les voiliers s'aligner. Tant pis, on mouille et .. miracle ! ...
tout se passe bien, le vent revient un peu, tout le monde s'aligne,
c'est clair pour nous, notre évitage est correct, nous ne dérapons
pas, il est 1h29, arrêt moteur, on reste 10 mn à confirmer
qu'on ne dérape pas puis au lit - on verra demain matin ; on
doit se lever à 5h45 pour un départ à 7h00.
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